joel Domaf, auteur sur DOMAF

Retour sur le parcours de Toto Guillaume, la légende du DOMAF 2019

Il est presque impossible de parler de Makossa sans mentionner le nom de Toto Guillaume. Que ce soit en tant que guitariste, auteur-compositeur, arrangeur ou producteur, son nom est fortement lié à quatre décennies d’histoire de Makossa.

Toto Guillaume commence à jouer de la guitare au collège de la Salle et joue dans plusieurs groupes scolaires avant de rejoindre en 1972 le groupe légendaire Black’s Styl avec Nkotti François, Emile Kangue et Yves Lobe.
Ils jouent au Davum Bar près de l’hôpital Laquintinie à Douala, puis à l’Oryx Bar à Bonabéri.


L’année suivante, Toto Guillaume écrit une lettre à Sono Disc à Paris pour enregistrer certaines de ses chansons. Sono Disc est d’accord et à la fin de 1973, ils enregistrent huit chansons. La compagnie choisit les chansons ‘Na bolone ndol a ngo’ («Françoise») et «Ndutu», une chanson de Nkotti Francois comme faces A et B du premier single 45 tours des Black Styls. Le single remporte un franc succès au Cameroun et, dans l’année, le groupe marque à nouveau le coup avec «O sambo».


En 1977, Toto s’envole pour étudier la musique au conservatoire de Paris en France. Au début des années 80, Toguy s’impose comme l’une des figures clés du Makossa en tant que musicien, arrangeur et producteur.
Avec Aladji Touré, Toto Guillaume devient le «capitaine» du groupe d’instrumentalistes talentueux basé à Paris, surnommé «l’équipe nationale» de Makossa.


Dans ces années 80 et au début des années 90, leur contribution à une production était considérée comme un gage de succès. « Pai a Nyambe » au début des années 80 reste un chef d’œuvre musicale africain.

Il sera notre LÉGENDE durant la 9 édition du Douala Music’Art Festival qui aura lieu du 28 novembre au 1er décembre 2019, tour à tour à l’Esplanade de Carrefour Bonamoussadi, à l’Institut Français de Douala – Akwa et enfin à Doual’art – Bonanjo.

DOMAF Fashion 2019 : comment s’inscrire ?

La ville de Douala s’apprête à abriter une nouvelle fois, le plus grand festival de Cultures Urbaines d’Afrique Centrale. Et comme d’habitude, la mode ne sera pas en reste. A cet effet, le DOMAF FASHION aura encore lieu cette année. Il s’agit d’une plateforme multifonctionnelle qui se positionne comme « Le » rendez-vous majeur des créateurs et acteurs de la mode, qui revendiquent une certaine originalité.

Cette 9e édition en partenariat avec l’enseigne commerciale Carrefour Cameroun donnera l’opportunité à deux jeunes créateurs Camerounais d’être distribués à travers un contrat annuel dans une grande surface en occurrence Carrefour, contribuant ainsi à une meilleure classification et un développement socio-économique certain de sa marque.

Ce concours est ouvert aux jeunes créateurs/Designers camerounais. Les candidats doivent être établis sous forme d’entreprise (ou en voie de l’être) de moins de trois ans, porteurs d’un projet mode dans les secteurs de l’habillement, l’innovation ou le textile.

Pour vous s’inscrire, veuillez remplir ce formulaire en ligne avant le 10 novembre 2019 ==>>> https://doualamusicartfestival.com/appel-a-candidature-domaf-street-fashion-contest/

NB : Le Douala Music’Art Festival aura lieu du 28 novembre au 1er décembre 2019 tour à tour à l’Esplanade Carrefour Bonamoussadi, Doual’art Bonanjo et à l’Institut Francais de Douala – Akwa

Elena Stoodley, l’artiste qui continue de bâtir son art

Elena Stoodley / Facebook Officiel

Amatrice de boucles, Elena Stoodley chante en français la plupart du temps et aime jouer avec de petits objets qui font du bruit, des fois. Elle est aussi une auteure-compositrice-interprète qui excelle dans le genre musical soul-aux-yeux-bleus à l’aide d’une pédale à looper et ce, dans une approche spirituellement Négroïde. Étonnant non ? Basée à Montréal, Elena Stoodley est une artiste multidisciplinaire, reconnue pour sa voix sensuelle, son jazz et son rythme, son blues et ses performances artistiques.

Avec un prénom espagnol, un nom anglais et des origines haïtiennes, l’auteure-compositrice-interprète montréalaise explore les diverses facettes de sa voix à l’aide de boucles vocales qu’elle utilise. Ce qui donne une musique qu’elle nomme Loopacappella. Celle qui voulait être comédienne avant de penser à la musique, est aujourd’hui sous l’emprise de la composition, qui l’a emportée… Une bonne chose qui fait en sorte qu’elle pourra se retrouver sur la scène du Douala Music’Art Festival du 28 novembre au 1er décembre 2019.

La Colonne Pascale, la tige incomprise de Shell New Bell

Crédits Photo : Roberto Paci Dalò

La ville de Douala possède des œuvres d’art particulières. Au lieu-dit, Shell New Bell, se trouve la Colonne Pascale. Il s’agit d’une œuvre d’art public permanente réalisée par Pascale Marthine Tayou et inaugurée en 2010.

la Colonne Pascale est une ligne dynamique qui s’élève dans le ciel, et qui mesure 12 mètres de haut et constituée d’une superposition de 76 casseroles et 38 couvercles. Souvent présentée à tort comme une longue tige, l’œuvre est pourtant la représentation de marmites en émail dont les ménagères se servaient dans le passé pour préserver la nourriture et la boisson.

Avec son empilement de marmite, cette longue tige est située à New Bell, un quartier très animé à Douala, cette oeuvre est composée de marmites en émail. Les marmites autrefois utilisées dans les villages pour cuisiner ou conserver de la nourriture ou des boissons. La marmite qui est un symbole africain, renvoie évidemment à la nourriture mais aussi à la convivialité, au repas en famille, à la joie de vivre qui est une des caractéristiques principales liées aux pays Africains.

Controverse

Commandée par Doual’art lors du Salon Urbain de Douala, SUD 2010, L’œuvre est devenue objet de débats et de tensions des résidents locaux. Les controverses dépendaient à la fois de la position physique de la Colonne Pascale, liée à des événements historiques (la place était l’épicentre des émeutes qui ont conduit à l’indépendance du pays), et pour son interprétation symbolique, puisque, selon de nombreuses personnes l’œuvre d’art mettait en évidence la pauvreté de New Bell.

Crédits Photo : LARD BUURMAN

À la découverte de la Nouvelle Liberté, l’emblème de la ville de Douala

La ville de Douala regorge d’innombrables monuments qui célèbrent les arts plastiques. Parmi eux, une statue aussi imposante qu’intriguante. Elle est l’oeuvre de Joseph-Francis Sumégné, artiste plasticien camerounais, qui lance en 1996, l’initiative de la création de ce gigantesque édifice. Un monument constitué de matériaux de construction – à majorité des objets métalliques de récupération – haut de 12 mètres et pesant 8 tonnes, sous la direction de Doual’art. La Nouvelle Liberté, puisqu’il s’agit d’elle, est la plus célèbre et emblématique œuvre de la ville de Douala.

Cette œuvre monumentale rend hommage à une pratique contemporaine de la ville : la culture du recyclage, du démontage et du ré-assemblage des objets, de la capacité des citoyens à «se débrouiller» dans des situations complexes. Bien qu’aujourd’hui La Nouvelle Liberté soit devenue une icône de la ville, cette sculpture a été surnommée le Njo Njo de Deido (ce qui signifie le mal, le monstre en langue Duala) par les habitants de la ville de Douala.

Polémiques

D’une part, les polémiques concernaient principalement les caractéristiques esthétiques de la sculpture, réalisée à partir d’un ensemble de pièces métalliques de récupération montées sur une ossature de chaudronnerie. D’autre part, les médias se limitaient sur les origines de l’artiste (l’Ouest du Cameroun) en faisant croire à une lutte ethnique entre les autochtones et les populations originaires d’ailleurs. Ces affaires ont conduit au vandalisme envers l’œuvre. Pour ces raisons, La Nouvelle Liberté n’a été achevé par son créateur, et officiellement inaugurée par le Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine qu’onze ans plus tard au cours du Salon Urbain de Douala 2007.

Aujourd’hui, l’œuvre fait partie du patrimoine municipal. Située au Rond Point Deido, la Statue de la Nouvelle Liberté communément appelée  »Njo Njo » est l’un des plus beaux symboles de la ville de Douala au Cameroun. Un symbole fort en matière d’ART célébré depuis 9 ans par le Douala Music’Art Festival.

Pourquoi le Douala Hip Hop Festival est devenu le Douala Music’Art Festival ?

Déjà 8 ans que l’équipe du Douala Hip Hop Festival offre à la jeunesse de Douala une plateforme de rencontre, d’échange, et d’expression autour des cultures urbaines, mettant en avant les talents Africains et mondiaux dans les domaines de la mode, de la danse, de la musique, des arts visuels, des TIC associées à ces domaines.

Le Douala Hip Hop Festival comptait huit éditions riches en découvertes, partage et de promotion des cultures urbaines. Chaque édition a su apporter son vent d’innovation, écrivant à sa manière son histoire en dépit des écueils. Le Douala Hip Hop Festival a donné sa chance aux jeunes artistes en herbe et/ou déjà établis. Jovi, Krotal, Boudor, Lady B, Killa Mel, Adango Salicia… Non loin de là, le talent de la jeune garde d’entrepreneurs culturels a eu son heure de gloire. Les images des œuvres créatives jonchent encore les murs des différents sites du festival. De Keulion à Meric en passant par Kristo Becks, le travail des artistes continue d’être mis en avant.

Pour cette nouvelle édition, la 9eme du genre, le Festival fait peau neuve et devient le DOUALA MUSIC ART FESTIVAL (DOMAF). Un changement de nom placé sous le signe de l’ouverture et pour trois raisons principales :

Élargir le champ artistique à l’ensemble des styles musicaux, même si l’ADN du festival reste le Hip-Hop

– Rassembler les régions et les générations à travers une programmation diversifiée mais toujours qualitative.

– Étendre l’opération sur l’ensemble de l’année, au-delà du seul plateau final décembre : le parcours culturel du DOMAF inclut désormais plusieurs étapes dès juin 2019 dans les différents arts notamment Mangroove, la scène alternative du Douala Music’Art Festival.

Il est donc important de rappeler que Le DOMAF, n’est pas qu’un concert d’un soir, ni même un event. Il s’agit d’un outil d’expression et d’émancipation offert à l’industrie créative Camerounaise et Africaine. Une occasion pour le public, une expérience d’immersion culturelle qui se vit le long d’un parcours en plusieurs étapes menant à un climax lors du grand plateau de fin d’année tout cela permettant le rayonnement de nos talents jusqu’au-delà des frontières nationales et internationales.

Pour ceux qui ne le savent pas, cette édition proposera encore les activités suivantes :

  • Des concerts LIVE qui représentent l’un des moments forts du festival.
  • Le Street Wear Market, une plateforme d’exposition et de commercialisation des marques camerounaises.
  • Des ateliers de formation aux métiers de l’industrie de la musique
  • Une foire gastronomique, c’est le moment où les festivaliers s’amusent et grignotent la street Food en provenance des capitales branchées d’Afrique et du monde!
  • Coup Franc
  • La Street Dance acquiert de nouvelles lettres de noblesse, désormais discipline olympique officielle dès les prochains Jeux Olympiques.

Le DOMAF aura lieu du 28 novembre au 1er décembre 2019 à Douala au Cameroun.

En images : La troisième édition de Mangroove, la scène alternative du Douala Music’Art Festival

En prélude au Douala Music’Art Festival, qui aura lieu cette année du 28 novembre au 1er décembre, le comité d’organisation a mis sur pied Mangroove dans le but d’habituer les artistes à travailler en live, avec un orchestre ou pas et surtout dans le but de proposer des spectacles digne de ce nom, de qualité, et en phase avec la scène musicale mondiale.

Pour revenir

Pour la première étape avant le DOMAF ( Douala Music’Art Festival), le comité d’organisation a employé les grands moyens : jeux de lumière au point, salle pleine, la synchronisation des petites mains, de la sonorisation, aux électriciens en passant par la sécurité du lieu de l’événement. L’énergie et l’arrivée des artistes du soir, Adango Salicia Zulu, Lauren Byy, Wazih et Janea Pol’Anrhy, sous l’escorte de la chefferie ont enflammé un public déjà très enclin à s’amuser – le Bolongui en l’occurrence, qui est un lieu de Culture dans la ville de Douala – toute la soirée du 27 juillet dernier.

Notre équipe les a suivis sur la scène, rapportant des images de leurs passages et des clichés impressionnants de la ferveur du public, sans oublier la performance artistique de Julien Eboko sur une conception de Patrick Daheu.

Découvrez en images la soirée

Le Douala Music’Art Festival lance un appel à candidatures pour la 9ème édition

Le Douala Music’Art Festival invite les artistes évoluant dans l’univers des musiques urbaines, à soumettre leurs candidatures pour participer à la 9ème édition de l’événement.

Le Douala Hip Hop Festival devenu Douala Music’Art Festival est un événement majeur des cultures urbaines de la sous-région d’Afrique Centrale. Il réunit depuis bientôt 9 ans, les différents acteurs de l’industrie culturelle, de la musique aux férus de la mode en passant par les Arts sous toutes ses formes. Pour ceux qui ne le savent pas, cette édition proposera encore les activités suivantes :

  • Des concerts LIVE qui représentent l’un des moments forts du festival.
  • Le Street Wear Market, une plateforme d’exposition et de commercialisation des marques camerounaises.
  • Des ateliers de formation aux métiers de l’industrie de la musique
  • Une foire gastronomique, c’est le moment où les festivaliers s’amusent et grignotent la street Food en provenance des capitales branchées d’Afrique et du monde!
  • Coup Franc,
  • La Street Dance acquiert de nouvelles lettres de noblesse, désormais discipline olympique officielle dès les prochains Jeux Olympiques.

La prochaine édition aura lieu du 28 novembre au 1er décembre prochain dans la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun. Vous êtes un artiste (Musicien, Chanteur, Rappeur, Danseur, Graffeur, DJ’s etc) et vous souhaitez participer à la 9e édition du #DOMAF (Douala Music Art Festival ).

Pour soumettre sa candidature, remplir le formulaire en ligne disponible ici.

Tous les candidats retenus seront contactés par l’équipe d’organisation du Douala Music’Art Festival. La date limite de dépôt de candidature est fixée au 8 août 2019. Pour des renseignements complémentaires, visitez le site web du festival.